Ce sont essentiellement des nobles, bien que quelques bourgeois se permettent de vivre sur les revenus accumulés par leurs aînées. Dans cette catégorie, nous incluons également les propriétaires immobilier ainsi que les patrons d'usines et autres manufactures. Car il va de soit que ni la noblesse, ni la bourgeoisie, ne met la main à la pâte. Et si certains excentriques se permettent de se lancer dans des carrières d’écrivains ou d'artistes, ce n'est purement que loisir. La très grande majorité des femmes, nobles comme bourgeoises, sont rentières. En effet, il est extrêmement rare de les voir exercer quelque emplois que ce soit.

La politique est réservée à une certaine élite. Les sièges à la Chambre des Lords sont réservés à certains nobles ou à de rares privilégiés à qui la Reine a accordé un siégé de Pair à vie. Et si la Chambre des communes semble quand à elle plus ouverte, il ne faut pas oublier qu'il faut une certaine influence pour s'y faire élire. Ainsi, seules la petite noblesse ou la bourgeoisie peuvent réellement prétendre à avoir leurs chances d'y siéger. Pour plus d'informations, référez vous à l'annexe concernant la politique.

Comme son nom l'indique, cette catégorie regroupe toutes les professions libérales. C'est à dire les domaines juridique, financier et médicale, du médecin au notaire, en passant par l'avocat, le pharmacien, le banquier, etc  Mais aussi l'architecte (celui qui dessine les plans, pas l'ouvrier qui met en oeuvre), le journaliste ou l’enseignant. Ce sont des professions qui nécessitent des études coûteuses et elles sont presque exclusivement exercées par des bourgeois. Outre l'enseignement qui, s'il s'agit de jeune enfants, peut être accessible aux femmes (de la gouvernante à quelques rares institutrices), ces métiers sont essentiellement réservés aux hommes, les femmes bourgeoises ne travaillant généralement pas.

Outre quelques petits bourgeois qui préfèrent continuer d'exercer les professions qui ont fait leur fortune pour s'assurer de ne pas replonger dans la misère, les commerçants et artisans sont généralement membres de la classe moyenne. L'épicier, le coiffeur, le boulanger, le tailleurs... ils forment la majorité des corporations et des guildes de travailleurs de Londres. Mais attention, ce n'est pas parce que vous êtes artisan que vous y siégez, seuls un représentant ou deux de chaque profession siège au Guild Hall.

Les usines, docks et autres manufactures en regorgent. C'est là le gros de la masse des travailleurs de la ville. Depuis la révolution industrielle, c'est cette branche là qui concentre la majorité des emplois. On fait mieux comme travail, que de trimer huit heures par jours à la chaîne ou de décharger des caisses sur les quais, mais c'est un travail stable qui assure un salaire fixe à la fin du mois.. pour peu que la production soit bonne et que l'entreprise ne fasse pas faillite. Hommes, femmes, la classe moyenne grouille de petits ouvriers.

Cette dernière catégorie regroupe tous les autres. Ceux qu'on ne voit pas si on ne sait pas ou chercher. Les prostituées bien sur, mais aussi les bookmakers, les forains, les acteurs et les sportifs qui n'ont pas encore percé. Sans oublier ceux qui n'ont pas d'emplois du tout, ceux qui crèvent sur le pavé ou ceux qui font les poches des honnêtes gens.