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 J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William}



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Richard Peyton
"Assassin"

Richard Peyton


≡ Pamphlets : 78
≡ Arrivée à Londres : 09/09/2015



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MessageSujet: J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William}   
J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William} EmptyMer 27 Jan - 23:30



"J'aime déjà pas parler de moi... alors là..."



Thomas est venu me parler ce matin. Hier un inspecteur de Scotland Yard est passé hier, il voulait me parler. Seulement je venais tout juste de me réveiller et mon frère voulait que je me repose. Il doit donc repasser dans la journée. Je ne sais pas vraiment quand et franchement je préférerais qu'il ne vienne jamais. Mais voilà, je n'ai pas le choix. Ce sont des soldats qui m'ont trouvé, du coup ils ont du faire un rapport. Comme par magie, pour une fois la police est au courant de ce qu'il s'est passé. Enfin presque. Mais en même temps, un avocat agressé on ne peut pas laisser passer ça. Si seulement c'était la même chose pour tout le monde. Je trouve que les autres affaires sont trop souvent bâclées. Enfin je ne changerais rien aujourd'hui et encore moins dans cet état.

Alexander, mon cher demi-frère, est avec moi quand on toque à la porte de la chambre. Il vient de passer une partie de la journée avec moi. Thomas ne connaît pas notre lien et c'est très bien comme ça. Un homme entre alors et il me semble que c'est le fameux inspecteur. Alexander se relève alors de sa chaise en me promettant de revenir me voir plus tard. Il me laisse alors seul avec le nouveau venu. Ce dernier se présente comme étant l'inspecteur William Easton. C'est donc bien lui. Sauf que je ne veux pas lui parler. Je sais bien qu'il ne fait que son travail et peut-être est-il de ses officiers de police qui croient vraiment en la justice pour tous… mais je ne veux pas lui parler.
« J'ai rien à vous dire... » C'est tout ce que je lui sors. Je ne dis plus rien d'autre. Il insiste un peu alors j'essaye de me tourner, seulement la douleur se réveille d'un coup...

Je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe ensuite, mais toujours est-il que les infirmières finissent par me shooter complètement. L'inspecteur est reparti sans avoir les infos qu'il voulait.

***

Mais seulement quatre petits jours plus tard, le voilà de retour. Thomas m'a convaincu de lui parler avec l'aide d'Alexander. Ce sont pour l'instant les deux seuls qui savent tout. Alors aujourd'hui quand Monsieur Easton revient, je suis un plus coopératif. Mes demis-frères ont raison, je dois lui parler. Je laisse donc l'inspecteur prendre place à côté de moi sur la chaise. « Je vous présente mes excuses pour l'autre jour inspecteur. »

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William Easton
"Bon samaritain"

William Easton


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MessageSujet: Re: J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William}   
J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William} EmptySam 19 Mar - 18:52



"J'aime déjà pas parler de moi... alors là..."



"C'est incompréhensible, du grand n'importe quoi " s'exclama William.

Il tenait en main le rapport rédigé par les soldats qui étaient intervenus. "in-intelligibles, in-intelligibles" répétait-il. Pris de colère, il froissa de rage le papier.

William avait beau savoir que les soldats ne s'attachaient qu'à décrire les faits , et qu'ils n'étaient  pas chargés d'interpréter, mais cela le mettait hors de lui. A quoi bon avoir des renforts s'il faut tout reprendre à zéro. Rien , rien ils n'avaient rien noté pas une piste de mobile , ni même un mot sur les circonstances.

Une jambe, un poignet,et des côtes fracturées, avec des marques au visage.  Voilà tout ce qu'il y avait pu tirer du rapport du caporal Britton , en plus du lieu et de l'heure, heureusement.

Il se frotta le front caressa sa moustache, faisant face une nouvelle fois à la victime.

Quatre jours plutôt, il lui avait dit qu'il n'avait rien à lui dire, et là il s'excusait.

"Je comprends, c'est naturel de réagir comme cela " répondit-il sincèrement.

Richard Peyton  était tout ce que Easton détestait : beau blond, lisse, toujours tiré à quatre épingle, avec un air de suffisance, que lui conférait sa naissance.

Mais à présent, il se trouvait en face d'un homme meurtri  et qui plus est ne réclamait même pas son aide ...

William Easton n'imaginait pas une seconde que ses pensées et sentiments qui n'avaient rien de personnel, puisse se lire sur son visage et heureusement. Ses à priori étaient hors de propos, il le savait bien, mais ne pouvait s'empêcher de les ressentir.  
 
Et c'était vraiment des à priori car il n'avait jamais eu à faire à Richard Peyton l'avocat talentueux , dont le London Hérald avait fait la une le mettant le en avant avec sa famille, lui livrant ainsi une belle vitrine de son succès.

L'inspecteur était là pour lui, et pour faire son travail, sa mission et Richard Peyton méritait en tant qu'individu qu'il le serve au mieux. "servir et protéger" tous et toutes, telle était sa mission. Il balaya ses pensées parasites, et se concentra sur la situation.

Comment agir avec quelqu'un qui ne semble pas vouloir de votre aide ?

Evidemment, la question qui vient à l'esprit est de l'interroger sur ce qui s'est passé ? Même si c'est faire revivre l'agression  et avouer que l'on n'a aucune piste, et que le  recueil des témoignages par les militaires n'a servi à rien.

Aussi William Easton du bout des lèvres interrogea la victime.

"Monsieur Peyton, pourriez-vous me décrire les circonstances de votre agression, je sais que c'est difficile, mais il me faut vous faire revivre ce moment", il aurait pu ajouter mauvais, mais l'empathie n'était pas vraiment un de ses traits de caractères les plus fort.  

Et là est bien toute la noirceur du mécanisme : pour détecter un mobile, il faut d'abord fouiller dans l'intimité des victimes, évaluer des pistes et dans les faits reconnaître un indice qui de par sa tendance à sortir de l'ordinaire, pourrait être une piste. Ce mécanisme,  il le maitrisait bien et les déductions s'enchainaient facilement depuis toujours pour lui. Il aimait cela, conscient que seule la victime peut déterminer ce qu'elle a perd à dire la vérité, une fois que sa vie n'est plus en danger.  

L'avocat venait d'essuyer une raclée. Il s'était fait tabasser. Le jeune inspecteur savait d'avance qu'il lui  faudrait de la patience, ce qui n'était pas forcément dans la nature.
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Richard Peyton
"Assassin"

Richard Peyton


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MessageSujet: Re: J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William}   
J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William} EmptyJeu 24 Mar - 17:31



"J'aime déjà pas parler de moi... alors là..."



Au moins il ne m'en veut pas pour la dernière fois. C'est déjà ça. Il me semble bien qu'il est de ces officiers ayant un minimum de compassion pour les victimes. Cela me rassure sur le fait que les bons policiers existent encore à Londres. C'est en partie pour cela que je prends sur moi quand il me demande de lui raconter ce qu'il s'est passé. Pour cela et aussi parce que j'ai accepté de lui raconter sous la pression de mes demi-frères. Je suis un homme d'honneur après tout.

Seulement, maintenant que nous y sommes... je sens que je vais avoir du mal à tout déballer. Je n'aurais pas pu faire le travail de l'inspecteur. Devoir demander aux victimes de tout revivre, cela m'aurait été trop difficile à supporter. Quand on est avocat, on en a pas vraiment besoin. Premièrement on a déjà tout dans le dossier, mais si vraiment il nous faut des informations en plus, c'est plus facile de les demander. On intervient plus loin dans le processus et la victime sait que si on lui demande des précisions c'est pour l'aider à se défendre. D'un point de vue psychologique ce n'est pas la même chose que lorsque les inspecteurs de police cherchent encore les coupables. Nous, nous défendons les victimes presque plus concrètement. Sans vouloir minimiser le travail des forces de l'ordre. Sans eux nous ne ferions pas grand-chose. Alors, je sais bien que je me dois de lui dire tout ce qui pourra l'aider dans son enquête. Même si cela me paraît insignifiant.

« Je ne me souviens pas de tous les détails » Voilà comme ça il est au courant. J'ai quand même bien dérouillé ce jour-là et puis j'étais complètement torché aussi. Du coup il y a un peu de flou, même si j'avoue que j'aurais préféré oublier un peu plus de la soirée. Si je ne suis pas sûr de pouvoir lui donner beaucoup d'information sur le physique des deux hommes, hormis des banalités, je peux au moins être sûr d'une chose, leurs voix, je ne suis pas prêt de les oublier. Mais ça je le garderais pour moi. Au cas où je les entendent un jour... Je reprend tout de même le début de mon histoire. « J'étais ivre... Je sortais d'un bar et au lieu de rentrer chez moi... je ne sais pas ce qu'il m'a prit, mais j'ai erré dans les rues...» Ce fut là l'une de mes plus grandes erreurs de la soirée. L'autre fut de picoler au lieu de rejoindre Tobias chez lui. Je m'arrête là pour le moment, laissant à l'inspecteur le temps de noter ce qu'il veut et d'éventuellement de me poser des questions...


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William Easton
"Bon samaritain"

William Easton


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MessageSujet: Re: J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William}   
J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William} EmptySam 16 Avr - 19:32


"J'aime déjà pas parler de moi... alors là..."


Voilà ce qui perd les honnêtes gens, ils pensent  bien trop souvent que les autres sont comme eux. Richard Peyton le grand avocat était sorti seul pensant être en sécurité dans les rues de Londres.

La seule information qu'il avait livré était qu'il était soûl et qu'il sortait d'un bar. C'était un bien maigre début.

Qui peut aller boire seul dans un bar ? Qu'est-ce qui peut pousser quelqu'un à y aller seul s'y enivrer? N'avait il aucun ami avec qui boire  ? Pour oublier , un remord lié à une affaire, une peine de coeur ?  La question n'est pas si anodine que cela se disait le plus fin limier de Scotland yard tandis qu'il frisait machinalement sa moustache aux reflets roux.  

Quelqu' un l 'avait sans doute suivi. La question s'avérait vraiment délicate et pouvait laisser entendre que la victime par son imprudence s'était mise en risque. Aussi William s'abstint de la poser.

"N avez vous rien remarqué d'anecdotique,  quelque chose de suspect. Vous a t-on dérobé de l'argent, ou des effets personnels " ? finit-il par lâcher, en se levant brusquement de sa chaise comme mu par un ressort.

Même si la chambre d'hôpital était éclairée faiblement,  l'inspecteur pouvait déceler le regard meurtri ,et presque éteint de son interlocuteur.

Et Mille questions se bousculaient dans sa tête, il échafaudait à son habitude un scénario plausible pour préparer ses questions.

Simple fait divers ou affaire politique ? Hasard ou complot ? Cherchait-on à l'intimider, autant de pistes à explorer.

Il lui fallait cerner rapidement,  si l'avocat se connaissait des ennemis. Et surtout savoir si Richard Peyton entretenait  des liens avec la Gear compagny ? Pour enfin avancer sur l'enquête sur laquelle, il pataugeait depuis des semaines  : l'assassinat de lord  Nicolson et de son fils ?"

Ne laissant même pas répondre son interlocuteur, focalisé sur sa stratégie de questionnement,  il reprit , en sortant  son calepin de  cuir bleu qui ne le quittait jamais de sa redingote rapée  :


" De ce que j'ai lu du constat des militaires, vous avez été passé à tabac, et cela s'apparentait à une leçon, vous connaissez-vous des ennemis  ?

"Qui peux vous en vouloir qui aurait intérêt de vous intimider "

et il ponctua par  "La gear compagny  cela vous dit quelque chose ? "


guettant les mouvements de yeux ou les expressions du visage de l'avocat.
A l'affût de ces  indices au combien révélateurs de la sincérité des réponses apportées, conscient que tout le monde ment où quelque chose à cacher.

Le ton était avenant et posé. La première impression qu'il avait eu de l'homme de loi était bien loin. Face à lui ce trouvait un homme meurtri, et pas du tout condescendant, qui effaçait petit à petit ses préjugés initiaux sur les "hommes bien nés".
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Richard Peyton
"Assassin"

Richard Peyton


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MessageSujet: Re: J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William}   
J'aime déjà pas parler de moi... alors là...{Richard & William} EmptyLun 2 Mai - 22:48



"J'aime déjà pas parler de moi... alors là..."


Et bien sûr qu'il m'en pose, des questions. Sinon c'est qu'il ferait mal son travail. Ce n'est d'ailleurs que lorsqu'il me demande si quelque chose m'a été volé que je me rends compte que je ne le sais même pas. Non, je ne crois pas qu'ils aient prit autre chose que mon honneur et ma dignité ce soir-là. L'inspecteur, qui c'était levé d'un bon et m'avait d'ailleurs effrayé, ne me laisse même pas le temps de lui répondre qu'il enchaîne déjà avec d'autres questions. Seulement une de ses questions me glace le sang. Je me fige dans le lit, tout les muscles crispés. La Gear Compagny. Je ne peux pas lui dire que c'est mon frère le coupable. Mais il faut bien que je réponde. « Comme tout le monde… je sais ce qui s'est passé. Rien de plus. » C'est alors à mon tour de ne pas faire de pause dans mes réponses. Ne pas lui laisser le temps de continuer sur ce sujet. « Pour ce qui est de vos autres questions… je ne sais pas si on m'a volé quelques choses. Je n'ai pas encore vu mes affaires... » Tout en parlant je me cale un peu mieux dans le lit. Je souffre beaucoup, malgré la morphine, et j'ai du mal à bouger, mais j'arrive tout de même à m'installer un peu plus confortablement. « Ensuite pour ce qui est de l'agression… je ne crois pas qu'on ai voulu m'intimider… je crois que... » Je marque une pause, regardant en direction de la fenêtre.

Je réfléchis à comment lui dire. J'ai pas le choix. D'autant que maintenant il doit bien se douter que je lui cache quelque chose. Autant en profiter. Seulement. Ce n'est pas le genre d'événement qui se raconte facilement, surtout quand on en est la victime. Et puis j'ai peur des doutes qu'il pourrait émettre. Il y a déjà eu des rumeurs concernant ma relation avec Tobias, avant que je ne me marie. Il en avait sans doute entendu quelques-une. Mais je fini par reprendre au bout de quelques secondes. Avant qu'il ne puisse enchaîner.
« Je crois me souvenir qu'ils voulaient me faire payer de ne pas avoir voulu une des filles… ni de drogue. » C'était un truc comme ça il me semble bien. J'ai quelques souvenir qui me sont revenu ses derniers jours. Des souvenirs donc je me serais bien passé. Mais je ne vais pas lui parler de la véritable nature de l'agression, pas encore. Je le garde sous le coude comme joker. On ne sait jamais. Pour l'instant je vais le laisser réagir.


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