La fin d'année approche à grands pas et pour la célébrer la reine Victoria a fait organiser un grand gala dans Hyde Park. Les invités sont pour la plupart des nobles et quelques bourgeois influents, mais exceptionnellement,  un petit groupe de « gens du peuple » a été tiré au sort et figure également sur la liste des chanceux.

C'est que le gala de cette année est un peu particulier. En effet, un grand labyrinthe végétal a été installé pour l'occasion au cœur de Hyde Park. Tout les invités sont conviés à y pénétrer et à retrouver le centre. Le premier ou la première qui y parviendra recevra une récompense des mains de sa majesté....




Vous venez donc d'arriver au Gala, ou êtes sur le point d'arriver. Le labyrinthe n'est pas encore accessible. D'ailleurs vous ne savez pas encore qu'un « jeu » est prévu pour ce soir. Il fait plutôt froid, mais plusieurs braseros réchauffent le parc. En raison de la présence de la reine, la sécurité et assez impressionnante et les gardes sont à l’affût du moindre faux pas.

Pour le moment, rien de particulier, profitez de la soirée, discutez. Les animations ne sauraient tarder...

Une invitation pareille, comment la refuser ? Oh j'aurais bien des milliers de réponses à cette question, mais il est des choses qui ne se font pas quand on a un .. nom comme le mien.. et ne pas se montrer à un événement de cette envergure en fait partie. Ce que je peux être mauvaise langue quand je m'y mets moi. D'autant que cette année, j'ai toutes les raisons du monde de me réjouir de cette soirée. Cette année, la plus belle des fleurs d'Angleterre ne sera pas dans les rosiers de la Reine, elle sera à mon bras. Cette année, je n'aurais pas à supporter les regards affamés des filles à mariés auxquelles le père aura soufflé mon nom comme celui d'un des partis les plus intéressant du Commonwealth. Cette année, ils pesteront, les pères en question, car à mon bras, j'aurais l'honneur de tenir ma douce muse, ma tendre Eden. J'avais peur qu'elle ne refuse mon invitation, qu’elle panique à l'idée de devoir affronter cet univers hypocrite si différent du sien. Mais bien que je ne comprenne toujours pas comment j'ai pu mériter un tel honneur, elle a accepté de m'accompagner. Je le lui ai promis, je veillerais sur elle, je ne laisserais aucune vipère, aucune sangsue au sang soit disant bleu s'approcher d'elle ou lui faire le moindre mal.

« Détendez vous mon Ange. Je vous jure que vous n'avez pas à pâlir, ni à jalouser ces harpies. » Ces mots, je les lui aurais bien soufflés à l'oreille mais il est des choses à ne pas faire en société. Et je ne parle pas tant que sa toilette que de cette aura merveilleuse qu'elle dégage, bien plus vivante et plus noble à mon sens que toutes ces poupées sans âmes. Plus loin, je vois mon père couver ma sœur d'un œil inquiet. Si elles étaient nombreuses à vouloir se pendre à mon cou pour hériter de mon nom, ses prétendants à elles ne sauraient tarder à être légion aussi.

Dans un coin, un orchestre donne du violon, un air des plus soporifiques mais qui s’accorde si bien avec l'assemblée. Plus tard, quand l'heure sera à la danse,  peut être auront nous l'occasion d'une valse....

« Cessez donc de vous inquiéter pour elle. » La voix de ma tendre épouse me détourne de ma fille. Il est vrai que je ne l'ai presque pas quitté des yeux depuis que nous sommes arrivés. Mais si Andrew n'est plus un cœur à prendre, Mary elle… Bien sûr que des deux, elle n'est pas la plus vulnérable, mais tout de même. N'est-ce pas mon rôle de père que de veiller sur elle ? Et puis si mon fils a pu choisir son élue, ma fille n'aura pas cette chance. Grace le sait aussi bien que moi. Elle a même déjà posé un veto sur de potentiels prétendants. En temps normal cela devrait être à moi de lui trouver un époux, mais quand il s'agit de ses enfants ma chère femme devient une véritable furie et même moi je ne m'oppose pas à elle. D'autant qu'elle est pleine de sagesse et sait reconnaître un bon parti quand elle en voit un et le contraire est aussi valable.

Cela ne m'étonne donc guère de la voir scruté les jeunes hommes présents à ce gala. Un gala. Existe-t-il meilleur endroit pour prévoir des unions ? Je ne pense pas, d'autant que mes confrères du Parlement sont presque tous présents et avec leurs familles. Tout en jetant un œil aux invités, j'observe un instant mon fils. Il rayonne en la présence de sa belle et le voir ainsi me fait sourire. Ce que la ravissante créature à mon bras ne manque pas de me faire remarquer d'un « L'austère Lord Blake Paterson serait donc capable de sourire… il faut de ce pas prévenir sa Majesté... » Tandis qu'elle rigole avec toute la grâce qui la définie, moi je replonge mon regard dans la foule… Tout cela m'a fait perdre Mary de vue…

Au grand désespoir de son propriétaire, La Bonne Fourrure était fermée ce jour-là. Et pour cause : un gala ! Voilà une futilité dont s serait bien passé le Maître. Les festivals et autres manifestations du genre étaient d'un vulgaire et d'un ennuis formidable ! Même à une soirée mondaine, il restais souvent assis. Assis, il l'était. Dans sa chaise ouvragée. Dans un bureau de grande taille et à l'image de son résident.


-... Et donc 50+12+23 font 85 ! Ce qui me fait un total de 354 56 £ jolis.


S'exclama-t-il, à bout de souffle. Il était quelques peu épuisé. En effet, Mr. De Vil venait de finir ses comptes de ces deux dernières semaines. D'un point de vue économique, ces attractions avaient un merveilleux côté. Il se délectait de cette jolie fin d'année. Les braves clientes avaient fait des achats conséquents pour se retrouver ainsi dans Hyde Park, richement parées de fourrures. Elles lui rappellent ces femmes de deux romans de Français. Comme était-ce déjà ? Ah oui ! La mémoire lui revint : Madame Bovary  d'un certains Flaubert et Au Bonheur des Dames d'Emile Zola. Le premier parlant d'une femme qui, pour sortir de la monotonie de sa vie, achète à crédit - et Dieu sait que beaucoup de ses clientes se ruinent pour des fourrures - ; le deuxième parlant des grands magasins et des problèmes de l'emploi pour les jeunes ouvriers. Heureusement qu'il les aide ses employés, lui ! Mais les Français, tous des violeur des boniches qui ne pensent qu'à coucher.

Quelle bêtise ont ces gens ! Il faut que je sorte. J'en ai marre, mes fesses me font mal à rester assis.

Et c'est à contre cœur qu'il descendit les escaliers à la rambarde de marbre et partit se promener à Hyde Park, lieu de ses promenades en solitaire, haut-de-forme sur la tête et canne à la main. Qui sait ? Verra-t-il la Reine ? Peut-être. Ou peut-être pas. En attendant, il se mêlait à une foule joyeuse. Quelle plaie !

Il esquisse une énième courbette devant sa majesté et puisqu’elle en a donné le signal, il vient se placer sur l'estrade, faisant taire l'orchestre qui y jouait. De quelques coups de cuillère dans son verre, il obtient rapidement un silence presque parfait de l'assistance. « Mes chers concitoyens, nous sommes réunis ici ce soir comme tous les ans par la générosité de notre bien aimée souveraine. » Il applaudit vivement en regardant en direction de la tonnelle où la famille royale a pris place depuis le début de la soirée, rapidement imité par l'assemblée. « Et cette année, sa majesté a voulu décerner un prix à l'un d'entre vous. Le chanceux, ou la chanceuse, qui sait, ne sera pas désigné au hasard d'un tirage au sort comme les autres années. Vous avez peut être remarqué l’immense haie derrière vous, dans la zone qui vient d’être rouverte au public après des mois de fermeture. Il s'agit d'un labyrinthe Mesdames et Messieurs. Je vais m'y engouffrer et vous attendrais en son centre. Le premier ou la première à me rejoindre aura l'immense privilége de recevoir sa récompense des mains même de notre bien aimé souveraine. Alors profitez encore un peu du banquet, des musiciens, de ce qu'il vous plaira, quand les feux d'artifices s’élèveront, ce sera votre tour d'entrer. Bonne soirée mes braves concitoyens, et à l'année prochaine. »

Fière de son petit trait d'humour, il descend de l'estrade et s’engouffre dans le labyrinthe accompagné d'une escorte.



Vous l'aurez compris, vous avez encore toute la semaine pour finir de vous découvrir ou d'arriver.

Dimanche prochain vous entrerez dans le labyrinthe pour essayer de décrocher le jackpot, les règles du jeu vous seront alors expliquées en détail. Sachez cependant que quelques soient les alliances ou les duos que vous formerez cette semaine, il est très probable que les dés vous séparent une fois que vous serrez à l’intérieur.

Suivez les conseils de votre Lord Mayor, profitez des petits fours, de l'alcool, de l'orchestre, parce qu’après, robe ou non, il vous faudra courir.

William contempla Alyson d'un air de satisfaction,  qu'elle était belle, sa femme. Elle pivota sur elle même dans sa robe sans manches, dont les draperies concentrées sur les fesses et le corset lacé soulignait harmonieusement les formes.
Puis s'exclama " Alors, Monsieur Easton  ! " en levant les mains.

Le regard sur son épouse n'avait pas varié depuis l'enfance, il avait toujours été fasciné par cette beauté naturelle, à la voix légèrement éraillée, qui lui donnait un charme encore plus fou à ses yeux.

"Tu es sublime, aucun doute tu es et seras toujours ma reine, et je suis sur que tu vas lancer la mode !"  

Cette robe elle avait tenu à la faire elle même. La jeune institutrice était particulièrement fière de sa dernière trouvaille : "faire des fronces au niveau des fesses".

Quelques jours plus tôt, un coursier était venu leur apporter une lettre.
"Madame, Monsieur Easton vous êtes invité au gala de la reine ....." , l'invitation avait vraiment quelque chose de solennel.

Comment pouvaient-ils être invités au gala de la reine ? Le coursier avait bredouillé  un "vous avez été tiré au sort" en guise d'explication. Ce qui n'avait absolument pas convaincu William.  L'inspecteur du CIB de Scotland Yard,  même s'il pataugeait dans sa dernière enquête était  reconnu pour être perspicace. Quelqu'un avait surement souhaité qu'il soit présent ? Dans quel but ? Un rapport avec son enquête ? Quelqu'un à rencontrer. Il n'allait pas tarder à le savoir .

Les jumelles allaient passer la soirée chez Mary la soeur de sa femme. Les Easton étaient fin  prêt pour cette soirée. .

William sorti son briquet à pétrole, plaça une cigarette au coin de sa bouche, et fit rouler la molette. La flamme orangée et bleue illumina son visage, découvrant ses yeux bleus irisés.

Il replaça son paquet de Philip Morris sa marque préférée, dans la poche de son costume trois pièces qu'il avait revêtu pour l'occasion. Et arborant un sourire des plus aimant :  

"Si Madame Easton veut bien prendre mon bras, nous allons pouvoir aller à Hyde Park"

Perdre Mary de vue… il ne m'en faut pas plus pour que je me déplace dans la foule, mon épouse à mon bras. Elle ne perd pas le nord et continu de me railler gentiment. Seulement je ne retrouve pas ma fille, mais mon fils. Il est avec sa bien-aimée et si je ne veux, à la base pas les déranger, Grace elle ne se formalise pas plus. Elle pose une main aimante sur l'épaule de notre garçon en le saluant. Nous ne sommes pas arrivés en même temps il faut dire. Sauf que moi je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, que voilà le Lord Mayor qui fait une annonce. Un labyrinthe végétal… dans Hyde Park… c'est donc pour cela que la « rénovation » du parc a coûté si cher ?

Je sers un peu les dents, mais ne dis mot. Je ne serais pas celui qui provoquera un scandale ce soir. Une fois son allocution terminée, je me retourne vers le jeune couple. « J'espère que vous ne vous sentez pas trop perdue, Miss Snow. » Même si la jeune femme vient d'une bonne famille, je doute qu'elle soit habituée à se rendre à des galas organisés par la couronne. Je comprendrais qu'elle ne se sente pas dans son élément. Mais il vaudrait mieux qu'elle s'y habitue… parce que si elle épouse mon fils, elle en verra d'autres.

Mère nous retrouve au milieu de la foule je ne sais comment, l'instinct sans doute ou peut être ne m'a-t-elle jamais perdu de vue une seule seconde, pour venir assister, Père et elle, à l'intervention du Lord Mayor à nos cotés. Et quelle intervention... Alors tout ceci n’est qu'un jeu ? Moi qui craignais de devoir passer la soirée à essayer d’éviter une lente agonie ennuyeuse à mon Ange, voilà quelque chose qui devrait lui plaire. Elle qui a l'esprit si vif... Père a du avoir la même pensée que moi, quant à la situation d'Eden au sein de cette marée humaine de nobles et autres pantins fades. Mais la réponse de ma muse me fait baisser les yeux, confus, pour masquer le pourpre qui me monte aux joues. Je ne sais toujours pas ce que j'ai pu faire pour mériter qu'elle soit là à mon bras.

Quand au reste.. si Père compte participer.. je doute qu'il puisse s'y soustraire, au vu de son rang et de tous les regards qui sont braqués sur lui, guettant le moindre faux pas de sa part. Mais je sens bien qu'il aurait préféré quelques mondanités banales à pleurer et dans lesquelles il excelle. Le problème, s'il en est, c'est que tout ceci a réveillé un certain esprit de compétition en moi. J'attrape deux verres d'un champagne français sur le plateau d'un laquais qui passait par là et après en avoir offert un à ma muse, je lève l'autre en souriant malicieusement. « Que le meilleur d'entre nous gagne. Le meilleur.. ou le plus chanceux. »

Peu importe si j'arrive au centre de ce labyrinthe en premier, pourvue que j'y arrive avant lui, et surtout avant ma sœur. Ma sœur.. elle est pour l'instant trop occupée à glousser en compagnie de quelques amies à elle, se moquant des rares courageux qui auraient tenté de l'approcher. Je sais qu’elle a bon cœur, que ce n'est qu'une façade, mais elle tient ça le notre père, elle sait exactement ce qu'elle a à faire dans un tel environnement.

La musique continue de faire passer le temps aux invités quelques peu intrigués par l'annonce du Lord Mayor. Pour certains les conversations reprennent leurs cours quand pour d'autres elles se dévient pour se focaliser sur l'animation du soir. Puis enfin la musique cesse une seconde fois et un véritable spectacle son et lumière se joue dans le ciel nocturne de Londres.

Chacun profite de ses feux d'artifices venus tout droit de Chine et une fois qu'ils se sont tus et que tout redevient calme les grilles devant le labyrinthe s'ouvrent à nouveau. Les premières personnes, les plus proches, s'engouffrent alors dans les couloirs végétaux. Le jeu commence…




Le jeu commence !

Sachez d’ors et déjà que peu importe avec qui vous faites votre entrée, il est fort peu probable que vous arriviez ensemble. En effet, chaque lancé de dés que vous ferrez sera susceptible de vous séparer.

Les règles sont simples, à la fin de vos posts, placez le code suivant et lancez le dé 10.

Code:

[center]<span class="grp_adm">Lancé dé 10</span>[/center]

Une fois votre dé lancé, attendez que le staff édite le lancé pour vous indiquer le résultat, puis vous pouvez éditer votre réponse pour indiquer la réaction de votre personnage dans un nouveau paragraphe.

Il n'y aura plus d'intervention programmée du PNJ avant que quelqu'un n'atteigne le centre. Ainsi vous pouvez poster dans l'ordre que vous voulez, pensez seulement à laisser au moins deux personnes répondre avant de poster de nouveau afin de permettre à tout le monde d'avancer.

Votre cible se trouve à 10 cases de vous. Chaque 1,2,3 et 4, vous feront reculer d'une case. Un 5 vous fera faire du sur place. Un 6,7,8 ou 9 vous fera avancer d'une case. Et un 10 vous fera avancer de deux cases. Votre emplacement sera rappelé lorsque le staff éditera votre lancé.

Bonne chance à vous !  

Bien. Alors, voyons en combien de temps pourrais-je venir à bout de ce labyrinthe. Et voyons si l’astuce que j’en connais est efficace. Il y avait également cette théorie sur le fait de compter les changements de direction et… et je dois avouer que d’avoir bu cette petite coupe de champagne n’était pas une bonne idée pour y réfléchir maintenant. Il est si rare d’en avoir l’occasion et pourtant celle-ci fut trop bonne à prendre.

Il n’empêche, nous sommes tout de même nombreux à participer. Serait-ce pour la surprise réservée au vainqueur ? Pour la satisfaction de gagner ? Surtout que notre hôte n’est pas n’importe qui. Ou pour simplement se divertir. À moins qu’il n’y ait des challenges plus personnels en jeu. Lequel de Monsieur ou Madame s’en sortira le mieux. Voire même entre pères et fils. Tout cela me fait sourire tant c’est divertissant et je ne vois rien de mal à cela.

Je m’octroie la permission avant de démarrer de glisser un mot au creux de l’oreille de mon cher Andrew. Espérant tout de même ne pas l’induire en erreur, ce n’est pas mon but. Mais je suis loin d’être capable de garder ce petit secret pour moi.

– L’on raconte qu’il faille toujours prendre par la gauche afin de trouver son chemin, lui chuchotais-je. En tout cas, je vous souhaite bonne chance.

Bon, il est temps de se lancer… à gauche toute dès que m’en sera donnée l’opportunité !

Mais quelle horrible idée que voilà. Ce n'est pas le moment pour moi de me ridiculiser en me perdant dans ce labyrinthe. Bien sûr je sais que c'est le principe même de ce genre de « divertissement », mais là. Que je ne gagne pas, cela ne me pose absolument aucun problème. Mais j'aimerais ne pas me retrouver dans les derniers à en sortir. Cela serait m'afficher pour rien. D'autant que comme tout les membres du Parlement présents ce soir, mes faits et gestes sont épiés.

Seulement j'ai comme un mauvais pressentiment. Mon intuition me dit que je ne suis pas sur le bon chemin. Mais avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, je suis arrêté par un collègue. C'est qu'il va me faire perdre du temps en plus. Et il en perd aussi ce qui est idiot, mais bon passons. Il me demande alors ce que je pense que cette animation. Connaissant son lien avec la reine, au moins aussi important que le mien, je me retiens pour ne pas critiquer ouvertement. « Mais je trouve que c'est une excellente idée. Sa Majesté a trouvé un moyen efficace de faire oublier les dernières décisions du Lord Mayor. Tout le monde ici a autant de chance de gagner que son voisin. Donc personne ne devrait être déçu du résultat. C'est le hasard qui choisira. » Il me lance un sourire crispé, voyant bien qu'il n'a pas réussi à me piéger et reprend sa route.

Je fais de même, prenant une direction un peu au hasard.

Ce qu'il pré-sentait arriva. Alyson emportée par son enthousiasme s'engouffra dans le labyrinthe ne laissant derrière elle que l'écho de sa voix  "tu viens ...viens " .. Puis elle disparue avant même qu'il n'ait le temps de réagir. Une jeune femme brune chuchotant à l'oreille de son époux lui barrant l'accès.

Il entendit de façon à peine perceptible quelque chose qui ressemblait à " .. rendre à ..auche". Il avait bien eu comme première idée de prendre à gauche et de longer le mur, pour sortir de ce labyrinthe  végétal, mais ce n'était pas le but recherché par Lord mayer. Il tenait à ce que ces cobayes le rejoigne au centre, leur ôtant ainsi tout moyen de sortir par eux même de ce dédale végétal.

Que voulait-il réellement ? Plus méfiant que jamais il pénétra dans le labyrinthe, bien décidé à y retrouver sa femme.

Après avoir salué, bien aimablement la jeune femme aux yeux bleu vert, qui lui barrait le passage.
Il lança un "Alyson ... Alyson " bien audible afin que son épouse puisse bien l'entendre.

Les invités se sont lancés dans le labyrinthe, avec plus ou moins de précipitation et plus ou moins de flair. Si certains semblent se rapprocher du but, d’autre ont pris les mauvais virages et se retrouvent plus loin qu’ils ne le pensent de leur cible.

Au détour d’une haie, le jeune inspecteur croise brièvement l'horlogère, puis ils s’éloignent de nouveau. Plus loin, le romancier en herbe croit l'appercevoir également mais se retrouve désespérément seul, tandis que le Lord parlementaire tombe sur… l’inspecteur.

Toutes les haies se ressemblent, seules quelques topiaires plus ou moins originales peuvent servir de point de repère, ou tout du moins leur indiquer qu’ils tournent ou non… en rond.

Le mot d’ordre est de s’amuser mais tous ont leur raisons de gagner, qui pour la gloire, qui par orgueil, qui pour la récompense promise. Qu’ils se rassurent, tant que la seconde salve de feux d’artifices n’aura pas été tirée, il leur reste une chance d’arriver premier.





Les dés ci-dessous chamboulent un peu les places en vous faisant avancer d'autant de cases que le résulat, mais après tout dans un labyrinthe… on ne sait jamais vraiment où l’on est. Les résultats sont attribués aux personnages par ordre alphabétique, W. Easton, A. Paterson , B. Paterson, E. Snow

Les règles ne changent pas, à la fin de vos posts, placez le code suivant et  lancez le dé 10.

Code:

[center]<span class="grp_adm">Lancé dé 10</span>[/center]

Une fois votre dé lancé, attendez que le staff édite le lancé pour vous indiquer le résultat, puis vous pouvez éditer votre réponse pour indiquer la réaction de votre personnage dans un nouveau paragraphe.

Il n'y aura plus d'intervention "programmée" du PNJ, mais des interventions aléatoires jusqu'à ce que quelqu'un n'atteigne le centre. Ainsi vous pouvez poster dans l'ordre que vous voulez, pensez seulement à laisser au moins deux personnes répondre avant de poster de nouveau afin de permettre à tout le monde d'avancer.

Votre cible se trouve à 10 cases de vous. Chaque 1,2,3 et 4, vous feront reculer d'une case. Un 5 vous fera faire du sur place. Un 6,7,8 ou 9 vous fera avancer d'une case. Et un 10 vous fera avancer de deux cases. Votre emplacement sera rappelé lorsque le staff éditera votre lancé.

Bonne chance à vous !